Que se passera-t-il, mais que se passera-t-il
quand Zean-Luc, le taureau de Vilvorde
et Yves, l’autiste d’Ypres
auront scindé BHV ?
Qu’adviendra-t-il de nos frères bruxellois francophones
quand ils seront de l’autre côté de la frontière,
coincés en zone occupée ?
En 40-45 et plus tard derrière le rideau de fer,
des voix se sont fait entendre :
on écoutait Radio Londres ou Radio Free Europe !
Alors dès aujourd’hui, entrons en résistance :
je lance solennellement l’appel du 28 novembre !
"Ton speaker d’époque" :
Ici Radio Wallondres,
les Wallons parlent aux Bruxellois francophones de la périphérie !
Les Flamands nous broutent les couilles, je répète, …
Heu, les Flamands nous brouillent l’écoute !
Ben oui, comme en 40,
sauf que le chef de cette insurrection, ce ne serait plus le Général de Gaulle,
ce serait : le Génial Demotte !
Nom de code : « Rudy fait d’la résistance » !
Et en signe de reconnaissance, nous les Wallons,
on se ferait le W de la victoire !
On imagine les pauvres Francophones de Bxl,
terrés dans leur cave derrière le mur de Beersel,
écoutant comme en 40 les messages personnels,
genre : « Les carottes sont cuites »
Mais cette fois, on utiliserait des phrases codées
qu’y a qu’nous francophones qui comprendrions !
Par exemple :
Pour annoncer des bombardements, on dirait :
J’vous ai apporté des bombes, bombes…
Ou pour prévenir les navetteurs qu’on va saboter le réseau ferroviaire :
Et j’entends gifler le train…
Pour dire que c’est le MR qui donnera le signal de l’insurrection :
Je lui dirai les mots bleus…
Pour signaler un parachutage à partir de l’aéroport de Charleroi :
Il faut sauver le Soldat Ryan Air !
Que notre armée va se déployer à partir des sommets ardennais :
Flahaut sur la montagne…
Qu’on va lancer l’offensive avec des chars :
C’est la chenille qui redémarre…
Qu’Elio Di Rupo va prendre l’ennemi à revers :
C’est l’effet papillon…
Et on prédira la débâcle du Vlaamse Leeuw, avec :
Le lion est mort ce soir !
Pour indiquer le lieu de ce débarquement sur la vlaamse kust,
le speaker chantonnera :
Z’étaient chouettes les filles du bord de mer !
Et puis, souvenez-vous en 44,
Radio Londres a annoncé le débarquement avec la phrase :
Les sanglots longs des violons de l’automne…
Nous z’eautes Wallons, ce sera :
Elle me l’aveot toudis promis, eine bell’ petit’ gayole !
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